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Un problème de taille…

Il arrive que nous soyons contents d’un croquis que nous avons griffonné sur le coin d’un carnet ou sur une feuille de brouillon; mais comment le reproduire sur une toile pour en faire une peinture ?
Le problème se pose aussi au moment de transférer un dessin détaillé qui a déjà demandé des heures de travail.

A la difficulté de garder la spontanéité du geste original s’ajoute celle de changer d’échelle sans avoir l’assurance d’être satisfait du résultat.

Alors, êtes-vous prêt à gagner un temps précieux, tout en respectant vos croquis ?

Passer du croquis à la toile

Je vais vous montrer les 2 solutions que j’utilise régulièrement. Vous pourrez vous servir de l’une ou l’autre selon le travail que vous aurez à faire.

Reproduire un dessin par quadrillage

dessin-oiseau-quadrillage

La technique du quadrillage est la plus vieille des méthodes de transfert et d’agrandissement d’image connue par les peintres les plus anciens.

Elle est toujours utilisée par beaucoup d’artistes peintres et elle le sera certainement encore pendant longtemps.

C’est une technique qui demande de la concentration, mais elle ne demande que très peu de moyens à mettre en œuvre et reste efficace en toutes circonstances.

Comment faire ?

Voici la méthode à suivre : vous faites un quadrillage sur le dessin original en traçant, par exemple, des lignes verticales et horizontales tous les 2 centimètres.
Vous pouvez aussi tracer ce quadrillage sur un film transparent pour le réutiliser ensuite.

Sur le support à peindre, vous réalisez le même quadrillage.

Si votre but est aussi d’agrandir le dessin, il vous suffit de changer l’échelle des carreaux. Simple non ?

Exemple : si vous voulez que le dessin soit une fois et demie plus grand que l’original, vous tracez les lignes tous les 3 cm

Une fois que les deux quadrillages sont en place, il vous faut attribuer des numéros à chaque colonne puis des lettres à chaque rangée, comme à la bataille navale ! Ces annotations serviront de repères pour la suite.

Ensuite, il vous faut reproduire ce que vous voyez dans chaque carreau en vous aidant des chiffres et des lettres. Que voyez-vous en E-4 ? en D-5 ? etc.

Simple et efficace, même pour les dessins les plus complexes.
Un peu long ? OK – touché, coulé !

Avantage :
La technique du quadrillage permet d’entretenir sa propre capacité à dessiner, en dessinant ce qu’il y a dans chaque carreau, on reste dans une démarche d’observation des contours, des formes, des espaces vides…

Reproduire un dessin par projection

projecteur-dessin-techniques-de-peintre

Vous manquez de temps pour utiliser les quadrillages ? La deuxième technique est donc pour vous.

C’est celle dont je me sers le plus souvent et que je vous conseille fortement d’utiliser, en particulier si vous voulez agrandir une image.

La technique de la projection n’est pas toute jeune non plus, elle a commencé avec Léonard de Vinci en 1490.

Gardée secrète par les peintres, elle a connu son essor au 16e siècle avec l’invention des lentilles convexes et concaves qui ont nettement amélioré le concept de base de ce qu’on appelle la « Camera Obscura » (la chambre noire).

Le principe, le voici :

La Camera Obscura est une boîte noire avec un tout petit orifice sur l’une des faces. Grâce à la lumière du jour, les images de l’extérieur passent par ce petit trou et sont projetées naturellement (à l’envers et inversée) à l’intérieur de la chambre noire.

image en coupe du principe de la camera obscura ou chambre noire

Les modèles améliorés de la Camera Obscura portatifs du 16e siècle sont munis d’une lentille pour focaliser l’image. Cette image est réfléchie par un miroir incliné puis projetée sur un écran translucide. L’image est à l’endroit, mais toujours inversée.

image en coupe du principe de la camera obscura du 16e siècle ou chambre noire

Les Maitres hollandais tels que Johannes Veerner et Constantijn Huygens ainsi que d’autres de leurs contemporains auraient utilisé la Camera Obscura pour peindre les chefs-d’œuvre hyperréalistes que nous leur connaissons.

image en coupe du principe de la camera obscura du 16e siècle certainement utilisée par le peintre vermeer

Voilà pour la petite histoire.

Bon, ce qui nous intéresse, c’est de pouvoir projeter une image sur un support à peindre.

Pour ça il existe aujourd’hui 3 outils valables :

  1. le rétroprojecteur
  2. le vidéoprojecteur
  3. l’épiscope

1 – Le rétroprojecteur

Nous avons tous connu le rétroprojecteur dans nos salles de classe où le professeur nous projetait, sur un écran blanc, une carte géographique ou un graphique de statistiques… Ça vous dit quelque chose ? Pour vous rafraichir la mémoire, le voici en image :

rétroprojecteur pour agrandir une image
Le modèle de chez Nobo est celui que j’utilise depuis des années, sa puissance permet un travail en très grand format. Je recommande !

L’engin existe toujours et, bonne nouvelle : vous pouvez vous en servir pour votre art ! Pour ça, vous aurez besoin de feuilles transparentes imprimables spécialement conçues pour votre imprimante. Celles-ci par exemple.

2 – Le vidéoprojecteur

Le vidéoprojecteur lui, se branche sur un ordinateur par câble USB. C’est un système à la fois plus simple et plus compliqué que le rétroprojecteur.

  • Plus simple : parce qu’il ne nécessite pas l’impression de vos images de référence, elles passent directement de l’écran d’ordinateur au support à peindre.
  • Plus compliqué : justement parce que l’appareil dépend d’un système informatique qui le rend moins maniable, moins transportable (même avec un portable) et plus fragile.
image-videoprojecteur
Vidéoprojecteur Optoma

Il existe aussi des petits vidéoprojecteurs à LED avec lecteurs USB intégrés, mais leur puissance n’est pas encore assez importante pour projeter fidèlement les détails d’une image.

3 – L’épiscope

L’épiscope est très proche de la Camera Obscura dans son principe; le processus est cependant inversé en y ajoutant une lumière artificielle.

principe-episcope-techniques-de-peintre
Cette image en coupe d’un épiscope vous montre son principe de fonctionnement

 2 avantages de l’épiscope :

  • Il donne la possibilité d’agrandir des dessins originaux opaques, sans avoir à les imprimer sur un film transparent.
  • Il est petit, maniable, solide et facile à transporter

2 inconvénients de l’épiscope :

  • Il ne peut exploiter que des images de petite taille 12 x 12 cm (selon les modèles)
  • Il faut choisir un modèle puissant pour pouvoir faire des grands formats et obtenir une bonne qualité d’image.
Épiscope artograph tracer
Épiscope Artograph Tracer
Épiscope artograph Prisme
Épiscope Artograph Prisme

Peu importe le choix du projecteur, vous procéderez de la même manière pour reporter votre dessin :

Une fois votre image placée sur l’un de ces 3 appareils, le jeu consiste à trouver le bon angle, la bonne distance entre l’appareil et le support à peindre et de trouver la bonne échelle d’agrandissement.

C’est une tâche assez délicate qui demande un certain doigté mais avec un peu de pratique on y arrive…

Astuce : pour éviter les déformations, veillez à placer le projecteur parfaitement en face du tableau et bien aligné au centre du support à peindre. S’il est trop bas, il y aura un rétrécissement du dessin vers le haut ou un rétrécissement sur un des côtés, si le projecteur n’est pas exactement centré.
Le support à peindre, lui, doit être parfaitement vertical.

artograph-tracer-techniques-de-peintre

Quand l’image est en place, à vous de faire le point avec la lentille puis de retracer sur le support, soigneusement, mais légèrement, tous les détails que vous voulez y voir apparaitre.

Exercez votre talent !

La facilité de mise en œuvre de ces techniques de reproduction et d’agrandissement est fascinante mais elle ne doit jamais remplacer votre coup d’œil ni votre sens du dessin.

Si vous souhaitez progresser en dessin, construisez vous-même les croquis que vous agrandirez ensuite sur la toile. C’est une discipline que je vous encourage à adopter systématiquement dans la réalisation de vos tableaux car c’est comme ça que vous développerez un style de dessin et de peinture qui vous est propre.

Et vous, comment faites-vous ?

Faites-moi savoir dans les commentaires en bas de la page
quelle méthode utilisez-vous pour reproduire vos croquis sur vos toiles ?

    35 replies to "Comment reproduire un dessin facilement"

    • Andrée

      Bonjour,

      Il existe aussi un appareil, dont mon père se servait, et qui s’appelle le pantographe, mais personnellement, je n’ai jamais su m’en servir…

      Bonne journée

      • Etienne Delvarre

        Oui, le pantographe; j’en ai déjà vu un quelque part moi aussi… Très bonne idée, merci Andrée !

    • Mireille

      Merci beaucoup Etienne pour les astuces de votre blog, c’est très intéressant, je découvre beaucoup de choses que je ne connaissais pas et j’ai apprécié les démos sur les bulles d’eau et le ciel étoilé ! De mon côté, j’utilise une méthode simpliste mais qui me permet de dessiner sur papier (pour pouvoir gommer, recommencer, peaufiner le dessin jusqu’à ce qu’il me convienne…) et ensuite je décalque tout simplement les grandes lignes au papier calque ! Bien sûr, je dessine directement au format souhaité, parfois sur plusieurs feuilles de bloc accolées… Je ne travaille jamais de très grands formats donc cela me suffit… Je trouve cela moins fastidieux que le quadrillage, et mes croquis préparatoires ne sont qu’une esquisse, une base de départ, que je redéfinis lorsque je peins mon modèle sur la toile… Au fait, j’ai été amenée sur votre blog en visionnant la vidéo-invité sur le blog de Cindy : fantastique, ces coquelicots et bleuets ! Votre travail est si délicat, tout en transparence et en finesse ! Bravo, vraiment ! Je suis bluffée par ce résultat à l’aérographe ! (je m’imaginais que ce n’était qu’un outil pour les taggeurs de rue (dont je ne dénigre aucunement le sens artistique d’ailleurs…) !

      • Etienne Delvarre

        Bonjour Mireille,
        la méthode simpliste que vous décrivez est de loin celle qui permet de progresser le plus en dessin: faire progresser le dessin en partant des grandes lignes demande beaucoup de concentration et de talent. Donc bravo à vous et merci pour le retour que vous faites sur mon travail !

    • Marie-Christine

      Bonjour Etienne,
      Un grand Merci , pour toutes les infos que vous nous expliquez très bien cela permet de nous rafraîchir la mémoire et d’en apprendre beaucoup d’autres même si comme moi on ne fait pas de l’aéréographie , mais plutôt les autres méthodes et médiums comme l’aquarelle , l’huile etc.
      j’ai une méthode pour reproduire un sujet qui est proche du quadrillage mais en plus simple avec moins de lignes mais un peu plus délicate car il faut être très attentif lorsqu’en prend les mesures …..je vais réfléchir pour avoir comment vous la présenter il faudrait que je scanne les 2 modèles et vous l’envoyer ……
      Artistiquement vôtre

      • Etienne Delvarre

        Avec plaisir Marie-Christine, je suis très intéressé de découvrir votre méthode !

    • joelle mezange

      Pour moi , lorsque les dessins ne sont pas trop grands j’utilise la plaque lumineuse , une caisse avec une ampoule de lumière froide au fond , une plaque de verre dessus, mon dessin à reproduire et ma feuille par dessus …… je me mets dans le noir ou presque et j’allume l’ampoule, le dessin apparait superbement bien et je trace les grandes lignes, ensuite je l’arrange à ma façon………c’est aussi super !!!

      merci de tt coeur pour tt ce que vs faites……..magnifique !!!!

    • Janine Boudreau

      Bonjour Étienne
      J’enseigne aux enfants et aux adultes et je veux que chaque tableau soit unique. J’utilise les grandes lignes. Divise la toile en tier et ensuite on dessine le croquis. L’élève choisit la couleur qu’il préfère et tout commence là. Personnellement j’utilise le projecteur pour agrandir ou pour faire des portraits, mais pour le reste je crée à partir de mes photos en faisant mes propres croquis. Vive l’art, merci pour tout vos bons conseils.

    • Ricaux

      Bonjour Je me souviens d’un appareil qui se vendait dans les écoles dans les années 50 . C’était une petite boîte en bois avec un support qui se fixait sur la table. Grâce à un jeu de miroirs , en regardant par le dessus de ce boitier , l’image à copier apparaissait sur la feuille où il suffisait de tracer les contours . C’est malheureusement ce que je ne recherche mais que je ne trouve pas . Dommage cela m’a au moins permis de vous expliquer cette méthode. .Guy

      • Etienne Delvarre

        Bonjour Guy, je ne connais pas cet engin mais ça vaudrait le coup de poser la question dans un musée comme celui-ci : http://museedescommerces.com/. Ils pourraient sûrement vous renseigner; si ce n’est sur l’endroit où le trouver, au moins sur son nom…
        Bonne journée

    • RICAUX guy

      Bonjour et merci Étienne .En suivant votre conseil, j’en suis arrivé à consulter le musée des arts et métiers :machines à dessiner et voilà la clé . C’est une chambre claire ou caméra lucida la boîte en bois devait servir à fixer l’ensemble et réduire le coût . Merci
      Quand au pantographe , il est constitué d’une pointe montée à une extrémité de l’accordéon en bois une autre pointe sert à suivre le contour du dessin et à l’autre extrémité est fixé un crayon .Le déplacement de la pointe du milieu fait changer la proportion du dessin à obtenir.Cordialement.

    • Sr Maryse

      Merci Étienne!

      De nous partager tes trucs! Ce qui nous facilite de savoir quoi acheter pour faire ce genre de travail!

    • Marina Jousselin

      Bonjour,
      Je découvre votre site qui me paraît très prometteur ! Une mine de trucs à explorer !
      Dans la technique du quadrillage comment faites-vous pour « gommer » les lignes et le dessin ensuite, surtout si la peinture est une aquarelle ou un lavis (transparents) ?
      Merci d’avance

      • Etienne Delvarre

        Merci Marina, c’est sympa…
        Vous avez pointé du doigt l’inconvénient majeur de la technique du quadrillage :
        Il faut pouvoir l’effacer après ! À l’aquarelle, ça semble dur. Mieux vaut l’utiliser avec une technique de mise en couleur couvrante.
        En décor mural, pour tracer mon quadrillage, j’utilisais la technique du cordeau tendu avec de la poudre de fusain par dessus.
        Le fusain s’en va facilement avec une brosse ou un gros pinceau ; il ne reste que le dessin au crayon.

    • Jean-Jacques MEYER

      Bonjour,
      Pour ma part j’utilise un petit appareil photo, le Nikon Coolpix 12,1 Mpix, avec projecteur incorporé. Il est petit, 10x6x2 cm, mais sa qualité d’image est excellente (4 000 x 3 000), suffisante pour les esquisses.
      Je photographie le sujet avec lui (objet, dessin, photographie, peinture, etc…), puis je place l’appareil sur un pied avec rotule, en face de la toile. J’affiche l’image, puis la projette en réglant sa taille par éloignement de l’appareil et réglage de la netteté. Avec une pièce assombrie, pour améliorer la clarté de la projection, au maximum.
      La latitude des réglages est très suffisante et ensuite il ne me reste plus qu’à repasser les contours, détails importants et ombres au crayon léger non gras, sur la toile.
      Je ne sais pas si c’est l’idéal, mais j’utilise ainsi un matériel que je possédais déjà et les résultats sont très satisfaisants.
      Je n’ose pas employer le fusain pour l’esquisse, par crainte de bavures au moment de la peinture.

      • Etienne Delvarre

        Merci pour ces infos Jean-Jacques, un projecteur incorporé, je ne savais pas que ça existait, c’est super !

      • Lise

        Pouvez vous donner plus de détail sur votre appareil?
        je fais du petit format à l’aquarelle ou acrylique et j’aimerais reproduire mes photos en 8×10 po., 10×12 po. peut-être au maximum du 15×20 po.Les vidéoprojecteurs projettent de trop grands formats et de plus les pixels sont trop gros, la qualité d’image très celà. Je n’aime pas tellement la technique du quadrillage. J’ai aussi un épiscope tracer tel que mentionné par Étienne mais la limite de 4 po. X 4 po. est trop limitative.Merci!

    • Églantine

      Bonjour,

      Je suis à la recherche d’un conseil et au fil de mes recherches je suis tombé sur ton site 🙂
      Déjà, bravo, ton blog à l’air d’être concis et pratique, j’adore!

      Ensuite, je me lance dans la peinture de fresque. Sauf que ma prochaine commande est plus compliquée que prévue ! Beaucoup de corps, donc d’anatomie, sont à faire et je n’ai pas encore le niveau de dessin ^^ J’ai donc demandé de l’aide à un ami qui m’a fait le dessin préparatoire.
      Bien.
      Seulement voilà, je me demande comment le refaire sur mes murs, sachant que j’ai peu de marge d’erreur lors de la reproduction vu que je ne sais pas dessiner l’anatomie (et donc je n’ai pas la capacité de faire des corrections si je le trompe en reproduisant). J’avais penser faire les contours au pouvoirs en pointillé, donc avoir le dessin en grand, faire des petits trous dans mon pochoirs le longs des lignes puis, une fois sur le mur, y frotter de la craie pour apporter des lignes en points de mon dessin.

      Est-ce un bonne idée d’après toi?

      Bonne journée 🙂

      • Etienne Delvarre

        Bonjour Églantine,
        Un pochoir perforé, c’est la technique du « poncif » ;
        peut-être que tu connais. Cette technique était justement utilisée pour les fresques à la chaux (a fresco).
        Elle consiste à reproduire le dessin sur un papier spécial grandeur nature (on m’a enseigné à le faire avec du calque)
        et puis de perforer tous les contours à l’aide une « roulette à poncif ». Il faut poser le papier sur une moquette pour avoir un support souple.
        Ensuite, on place le poncif sur le mur et on tamponne une petite « poupée en tissu » qui contient un mélange de poudre de craie blanche et de fusain (gris pratique).
        Voici un lien vers le papier spécial : https://www.obeeliks.com/contents/fr/p2473.html
        et un autre vers la roulette à poncif (grand modèle pour les fresques) : https://www.obeeliks.com/contents/fr/p2474.html
        J’aimerais bien voir le résultat quand tu auras finie…
        À bientôt 😉

    • Eglantine

      Merci pour ce tuto précis et surtout aussi rapide! J’avoue ne pas avoir retenu cette technique durant mes études, nous ne faisions qu’avec un rétroprojecteur ^^
      Bonne soirée 🙂

      • Maryvonne Florent

        Bonjour je viens de découvrir votre site…avez vous une news letter à laquelle on peut s’abonner? J’apprécie..outre les conseils et astuces…la qualité de votre rationnel …rare mais combien rassurante! Bonne journée. Mary

        • Etienne Delvarre

          Bonjour Maryvonne,
          merci pour votre message, pour recevoir ma newsletter je vous invite à vous enregistrer sur cette page : https://www.techniques-de-peintre.fr/lp-ptc-21
          Vous recevrez en cadeau le livret « Petite théorie des couleurs au 21ème siècle » que j’ai rédigé pour mes abonnés.
          Bonne journée à vous et à bientôt 😉

    • Jean-Luc

      Le plus simple des procédés est la chambre claire à dessiner ou camera lucida sur Amazon. Invention française impossible à trouver en France !
      Il existe des chambres claires pour reproduire les observations au microscope ( Nachet ) et d’autres pour les artistes
      http://www.leevalley.com/fr/garden/page.aspx?p=76193&cat=2,40725

      • Etienne Delvarre

        Merci Jean-Luc pour cette très bonne information. La chambre claire semble être une solution idéale en effet. Et je pense que ça pourrait servir à beaucoup de personnes. Excellent !

    • marcellin-gros daniel

      Pour agrandir une photo portrait je n’utilise ni le quadrillage ni le rétroprojecteur. Je travaille en coordonnées rectangulaires; je fais d’abord le rapport d’échelle entre ma toile et la photo à reproduire, ça me donne un coefficient multiplicateur par ex 1,5 puis je mesure chaque point en verticales et horizontales avec un double décimètre, les mesures je les multiplie avec le coefficient et je joins les points tout simplement, pas besoin de gomme, le dessin est fidèle et propre.

      • Etienne Delvarre

        Génial! Encore une info de qualité, merci Daniel pour ce partage, c’est une très bonne méthode que vous proposez là.
        Cela nécessite sans doute d’être toujours bien d’équerre lors de la prise des mesures.
        Au préalable, il suffit donc de définir quels seront les points clés du dessin à reproduire.
        Et en plus, le dessin reste propre ! Encore merci 😉

        • Sr Maryse

          Bonjour Étienne!

          Eh bien, je dois dire que je ne comprends pas alors comment on peut procéder… avec des points, sans effacer de quadriller, puisqu’il n’y en a pas…

          J’aimerais bien voir comment vous faites? Est-ce possible de le montrer par un dessin, ou bien en vidéo?
          Merci! Je suis vraiment curieuse d’apprendre cette méthode qui a l’air vraiment pratique!

          • Etienne Delvarre

            Bonjour Sr. Maryse,
            c’est plus simple que cela n’y paraît.
            Imaginez avoir un portrait à agrandir, vous prenez par exemple le coin de l’œil comme premier point de repère. Vous mesurez la distance de ce point au bord de la feuille, dans un sens puis dans l’autre (mesure verticale et horizontale). Ensuite vous multipliez ces distances par le coefficient d’agrandissement. Ces nouvelles mesures vous permettent de positionner le coin de l’œil sur le grand format (grâce à la verticale et à l’horizontale).

            Pour agrandir un dessin, il faut bien sûr que les formats du modèle et du support final soient proportionnels. Par exemple, si votre modèle est au format A5 et que vous voulez le reproduire sur un format A3, le format est double, le coefficient est donc de 2 (42/21 = 2)

            Toutes les mesures de vos points de repère seront multipliées par 2.
            Il reste ensuite à mesurer tous les points de repère dont vous avez besoin pour reproduire le portrait complet.

            • Sr Maryse

              Bonjour Étienne!

              Merci pour vos explications! Oui, avec cela, je peux mieux visualiser comment procéder. C’est parfait!

              Vous pouvez être certain que je vais l’essayer! Savoir que nous n’aurons pas à effacer de quadriller, cela garde notre papier plus propre et facile à continuer de travailler! C’est super intéressant!

              Merci pour votre blog qui est en français! et enrichissant!

              Bonne continuation et longue vie à votre site!

    • Malory

      Avant je le faisais au talent mais maintenant je vais utiliser la technique du quadrillage

    • Masmoulin

      Bonjour Étienne,

      La plupart des épiscopes permettent une projection verticale sur un mur ou sur la toile posée sur un chevalet.

      Mais, existe-t-il un appareil qui agrandi une image et la projette à plat. Ce qui serait pratique lorsque l’on travaille sur papier.

      Merci d’avance
      Cordialement
      Masmoulin

      • Etienne Delvarre

        Bonjour Masmoulin,
        C’est vrai que la plupart des épiscopes ne permettent qu’un travail à la verticale… C’est dommage.
        À ma connaissance il n’y a que le support de table Artograph qui permet un agrandissement sur table :
        https://amzn.to/3q4U9tb mais il semble être épuisé…

        Dans un autre registre, il existe aussi ce petit réflecteur de table qui permet de faire se refléter une image à partir de l’écran d’un smartphone.
        Je ne l’ai pas testé mais je trouve l’idée intéressante : https://amzn.to/3q8u78B

        Voilà pour le partage. ET bravo pour votre blog que je connais depuis longtemps 😉

    • Lise

      Est-ce que quelqu’un a déjà expérimenté certaines applications disponibles du nom de caméra lucida? Cette application se télécharge sur une tablette ou cellulaire. Il faut placer l’appareil sur un trépied.L’exercice semble particulier parce que l’image n’est pas projetée sur la table. Il faut regarder celle-ci sur l’écran de notre appareil et tracer comme en transparence puisque notre crayon et feuille sont visibles à l’écran.Ce serait intéressant d’avoir l’opinion de quelqu’un qui en fait usage. Merci!

    • Gilles

      Je voluis remercie pour cette technique que je ne connaissais pas.

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