En 1997, lors de ma première année d’études de graphiste-décorateur, j’ai découvert un outil merveilleux qui allait à tout jamais révolutionner ma manière d’appliquer la couleur.
Un mystère à percer
Cet outil, c’est un étudiant graphiste de deuxième année qui me l’a fait découvrir.
Dès le début, lorsqu’il apportait ses œuvres à l’atelier, j’étais très impressionné par le rendu impeccable de son travail et je m’interrogeais sur sa technique tout en me disant que j’avais encore beaucoup de chemin à faire avant d’arriver à une telle maîtrise.
Alors, avec quelques copains, nous sommes allés chez lui les mercredis pour le voir travailler dans l’espoir de percer son mystère.
En fin de compte le mystère qu’il cachait n’était pas aussi grand que je l’imaginais.
Il faisait à peu près la taille d’un stylo et il ressemblait à ça :
Qu’est-ce que c’est ?
– « C’est un aérographe ! »
– « C’est avec ça que tu travailles ? »
– « Ouais, c’est génial ! tu vas voir… »
– « Comment ça marche ? »
– « Regarde, je vais te montrer »
Je viens de vous raconter brièvement ma découverte de l’aérographe.
Ma première réflexion a été de me dire : « C’est incroyable, il m’en faut un absolument ! »
Lors de nos cours d’atelier pratique, nous avions déjà eu l’occasion de nous servir d’un pistolet à peinture mais là, je dois dire qu’en matière de pistolet, l’instrument qui était sous mes yeux dépassait tout ce j’aurais pu imaginer.
Il était d’une précision que je n’aurais jamais pu soupçonner.
Illico presto, je me suis allé me procurer un aérographe !
J’ai appris à m’en servir non sans difficultés mais en gardant toujours à l’esprit les merveilleuses choses que j’arriverais à peindre un jour si je faisais preuve de persévérance.
La couleur en un souffle…
Dans mes recherches sur le sujet, j’ai appris que le premier à avoir utilisé le principe de l’aérographe était l’homme préhistorique en se servant de sa main comme d’un pochoir !
Selon Jean-Didier Méhu, on retrouve dans ces peintures rupestres les trois composantes du procédé aérographique :
- La couleur→ les pigments et le liant (oxyde de fer, ocres + gomme arabique)
- Le pochoir→ la main
- La vaporisation→ le souffle dans un os creux en guise de buse
Il est intéressant de constater que la vaporisation de la peinture est apparue dès le début dans l’histoire de l’art.
Peut-être même avant les premiers pinceaux.
On attribue cependant l’invention de l’aérographe à l’aquarelliste américain Charles Burdick vers 1893 dans une version très proche de l’aérographe actuel.
En réalité, avant lui, d’autres personnes avaient travaillé sur un concept similaire mais c’est lui qui, le premier, déposa un brevet pour un appareil à « mélange interne » sous le terme de « air brush » (pinceau à air).
Le terme « mélange interne » signifie simplement que la peinture et l’air sont mélangés à l’intérieur de l’aérographe.
A l’époque, l’air comprimé était obtenu grâce à un système de pompe à main ou à pied muni d’un réservoir.
Il semblerait même qu’il y ait eu des modèles plus élaborés de compresseur à vapeur.
Comment ça marche ?
En peinture artistique, on utilise généralement un aérographe dit en « double action ».
Avec ce type d’aérographe, on peut simultanément moduler le débit d’air et le flux de peinture par la même gâchette.
- En appuyant sur la gâchette, on libère l’air comprimé du compresseur grâce à une valve. L’air est ensuite acheminé à l’intérieur du système jusqu’à la buse.
- En tirant sur la gâchette, on tire en même temps sur l’aiguille qui, en reculant, laisse couler progressivement la peinture jusqu’à la buse dans laquelle va se former le mélange air/peinture.
Plus on est proche du support à peindre, plus le jet de peinture est fin; plus on s’en éloigne, plus le jet de peinture est large avec des contours flous.
Un travail invisible
Ce qui est caractéristique dans un travail fait à l’aérographe, c’est qu’on ne peut y déceler aucun coup de pinceau.
La vaporisation ou pulvérisation a cette particularité parfois déroutante de ne laisser aucune trace derrière son passage.
Au grand désarroi de l’observateur non averti, la technique de l’aérographe ne laisse pas soupçonner le procédé utilisé pour appliquer la couleur tellement le résultat est lisse.
Dans un sens, on peut dire que le travail de l’aérographiste devient invisible et qu’il s’efface derrière son œuvre.
Est-ce une photo ? Non c’est une peinture
La finesse de travail, la capacité à obtenir des contours nets grâce aux pochoirs ou des contours flous à main levée, fait de l’aérographe un outil incomparable pour modeler des volumes, créer des fondus ou superposer des couleurs.
Grâce à lui, il est possible de créer des œuvres très proches de l’aspect photographique.
L’aérographe, est un outil polyvalent qui a pris une grande place dans mon travail mais aujourd’hui je l’utilise rarement tout seul.
J’ai constaté avec le temps que pour obtenir un résultat qui fait toute la différence, il faut utiliser l’aérographe en complément du pinceau, combiner les deux techniques et les fondre en une seule.
En procédant de cette manière, on bénéficie des avantages des deux outils, l’un nous donne de magnifiques fondus de couleur, l’autre nous apporte les détails nécessaires à la crédibilité de l’image.
Une nouvelle corde à son arc
Maintenant que vous en savez un peu plus sur l’aérographe, j’espère que cela vous aura donné envie de vous y mettre vous aussi et d’ajouter cette nouvelle corde à votre arc !
Au début, maîtriser l’aérographe n’est pas chose facile ; ceux qui sont passés par là se souviennent sans doute des courbatures au pouce et à l’index durant la période d’apprentissage…
…mais une fois dépassée cette période, vous serez en mesure de réaliser des chefs-d’œuvre, non pas grâce à tout ce que vous savez, mais grâce à tout ce qui est merveilleux et que vous portez en vous !
bonjour
vos steps d’aérographie pour débutants sont très bien bravo.
Merci Stéphane, il y aura encore sur ce blog des vidéos concernant la pratique de l’aérographe.
Puisque vous êtes inscrit à la newsletter vous serez informé de ces publications directement par email.
A bientôt
bonjour etienne je voudrais peindre le casque de bmx et son vélo mais je ne sais pas quelle peinture choisir pourrais-tu me conseiller ?
Bonjour Tony,
Merci pour votre question.
Pour peindre à l’aérographe le casque de BMX de votre fils et son vélo, les peintures Auto Air de chez Createx
http://www.techniques-de-peintre.fr/cpo
conviendront très bien mais il est important de préparer le support en le ponçant soigneusement puis en appliquant un bon apprêt comme par exemple celui qu’utilisent les carrossiers. Je ne suis pas expert en peinture sur carrosserie mais vous pouvez vous renseigner auprès d’une enseigne comme « SEIGNEURIE » si vous en avez vers chez vous. Il existe aussi des apprêts en bombe spécialement conçus pour le métal avec un antirouille intégré. Bonne recherche et à bientôt
Bonjour,
j’aurais voulu savoir où on se procure un aérographe? quelle marque faut-il prendre etc
Bonjour Morgane,
Le choix de l’aérographe reste une vaste question… J’ai fait un article pour tenter d’y répondre, le voici à cette adresse : http://www.techniques-de-peintre.fr/aerographe/quel-aerographe-choisir/.
Mais tout dépend de ce que tu veux en faire.
Pour les travaux qui demandent de la finesse, je me sers d’un « Iwata HP-C plus » avec une buse 0.3 et j’en suis très content.
Pour les travaux plus grands, j’ai un « Evolution » (Harder and Steenbeck).
Il est super, tu peux le trouver ici : http://www.techniques-de-peintre.fr/evo
Cependant, si je devais me racheter un aérographe ce serait le modèle INFINITY de chez Harder and Steenbeck. C’est un modèle de précision, j’aime bien leurs aéros car ils ont beaucoup de souplesse! Tu peux le trouver ici : http://www.techniques-de-peintre.fr/inf-solo
La présence d’une butée de recul de l’aiguille (molette au bout) est pour moi un critère important dans le choix de l’aérographe car on gagne beaucoup en maitrise du jet grâce à ça. J’ai rassemblé sur la page « Ma boîte à outils » du site tous les outils que je conseille d’utiliser; la voici :
http://www.techniques-de-peintre.fr/boite-a-outils/
Bon choix !
Salut Étienne, merci pour cet article sur l’aérographe, ça me donne encore plus envie d’en acheter 🙂 Les tableaux que tu as fait avec sont absolument fantastiques, autant les bougies que les iris, c’est vraiment splendide !
Du coup si je comprends bien on doit acheter le petit pistolet en lui-même ainsi qu’un compresseur pour expulser l’air ?
J’en profite pour te féliciter pour ton blog et je file m’inscrire à ta newsletter 🙂 Merci d’être passé sur mon site, ça m’a permis de découvrir le tien !
Oui Cindy, il faut se procurer l’aérographe (pistolet) et un compresseur (si possible silencieux) et un tuyaux pour relier les deux.
De toute façon, j’en reparlerai dans d’autres articles et puisque tu es inscrite à ma newsletter, tu auras toutes les infos !
Je prévois même une petite formation pour débutants 😉 A très bientôt.
Bon, moi, je file m’inscrire sur ton blog…
Bonjour
J’ai acheté un aérographe mais je n ’arrive pas à diluer la peinture correctement, pouvez vous me donner une astuce , à savoir quelle peinture utiliser et aussi quel diluant ? J’ai des acryliques genre pebeo. …
Merci pour votre aide
Bonjour Sophie,
Vous pouvez passer toutes sortes de peintures dans un aérographe mais ce qui sera déterminant, c’est la taille de la buse que vous utilisez. Avec une buse (et aiguille) de 0,5mm, vous pouvez passer vos acryliques de chez Pébéo.
Pour ça, diluez simplement l’acrylique avec de l’eau jusqu’à obtenir la texture du lait. Ça devrait aller…
Si la buse de votre aérographe est plus fine que 0,5mm, par exemple 0,2 ou 0,3mm, je vous conseille d’utiliser les peintures createx qui sont spécialement conçues pour les buses les plus fines. Voici un lien (affilié) pour les trouver
http://www.techniques-de-peintre.fr/cpo
En tout cas, ne vous découragez surtout pas, il n’y a qu’en continuant à pratiquer et à apprendre qu’on obtient des résultats !
Bonjour Etienne
Un grand MERCI pour votre partage sur l’Aérographie.
J’ai acheté un aérographe Infinity et les peintures Createx, mais j’ai des problèmes de petits morceaux pulvérisés sur ma feuille.
Comme si la peinture se désagrégeait.
Comment et avec quoi diluer cette peinture ?
Produits et quantité.
Cordialement
Didier
Bonjour Didier,
Merci pour le commentaire, c’est très bien de montrer aussi les problèmes ! Des problèmes, il y en aura toujours, c’est normal, ça fait partie du travail mais il ne faut surtout pas se décourager. À première vue, il semblerait que ça vienne de la peinture.
Première question, de quel endroit vient la peinture ? De Amazon ou d’un autre site ?
Il se peut que vous soyez tombé sur un flacon un peu vieux…
Le problème se présente-t-il avec une ou plusieurs couleurs ?
Les peintures Createx ont toujours une petite bille en céramique à l’intérieur qui aide à faire le mélange quand on secoue le flacon;
Avez-vous bien secoué le flacon ?
Si la peinture est défectueuse, il vaut mieux la renvoyer, se faire rembourser et se fournir ailleurs, peut-être là où le stock tourne un peu plus souvent.
Sinon, si j’étais vous, j’essayerais de filtrer la peinture dans un bas pour en retirer tout les « grumeaux ».
Cette peinture se dilue à l’eau…. À suivre.
Bonjour Étienne
Le problème est résolu.
J’ai renvoyer toutes les peintures createx sauf une qui etait ouverte pour mes tests.
J’ai racheté de la Hansa Pro-Color et là il y a une bille dans chaque pot.
Cette peinture est donnée pour des buses de 0,15.
Et maintenant tout va bien.
Cordialement
Didier
Content de voir que le problème est résolu,
La peinture Hansa est de très bonne qualité aussi, tu as dû la payer un peu plus chère mais, étant donné la finesse de buse pour laquelle elle est conçue, je suis sûr que tu auras de très bons résultats avec elle.
Bonne création !
Oui merci.
Je viens de commander par ton lien 2 rouleaux de cache collant pour ma Cameo car j’utilisai un cache qui, en collant de trop arrachait ma feuille canson.
Merci pour tes conseils.
Didier
Bonjour,
J’ai commencé à peindre à l’aérographe double action un modèle d’aéromodélisme. J’utilise une aiguille de 0,5 car je peints des surfaces assez grandes. J’ai utilisé de la peinture acrylique de la marque Createxcolors que j’ai dilué avec le diluant 5608 Illustration Base de la même marque. Le problème que je rencontre c’est que très rapidement, c’est à dire après moins de 30 secondes d’utilisation l’embout de sortie se colmate avec la peinture? Je me rend compte que le diluant est collant (si j’en met sur mon doigts). Sans diluant, la peinture est trop épaisse. J’utilise une pression de sortie assez élevée (testé entre 2 bars et 3,5 bars).
Je suis donc obligé de démonté le petit embout de sortie (celui qui empêche d’avoir une très large projection) et de le nettoyer à l’alcool 70° et de le remonter. Ensuite cela va à nouveau bien mais toujours pour très peu de temps.
Avez-vous une idée et/ou une solution pour m’aider ???
Un grand merci d’avance
bien cordialement,
Alex
Bonjour Alex,
La marque Createx a fabriqué beaucoup de produits différents et il est parfois difficile de s’y repérer.
je sais que le diluant 5608 n’est utilisable qu’avec la peinture « Createx Colors » et qu’elle
n’est pas compatible avec la « Wicked Colors », « Auto-Air Colors » ni avec la « Createx illustration Colors ».
C’est à cause d’une incompatibilité des résines dans leur composition. Donc assure toi de bien utiliser la « Createx Colors ».
Personnellement je n’utilise pas ce diluant mais je pense que sa consistance est un peu épaisse n’est-ce pas ?
Je crois en fait que c’est un additif à mettre dans la peinture en cas de forte dilution de la « Createx Colors ».
En général c’est avec de l’eau qu’on dilue de la peinture acrylique, mais si on la dilue trop, elle perd sa cohérence sur le support et devient trop fragile.
C’est pour ça qu’il existe des additifs comme le 5608, il s’agit en fait d’un liant sans pigments…
Donc, je te conseille de faire le test suivant : prends deux petits godets identiques que tu places côte à côte.
Dans l’un, verse une mesure de peinture. Dans l’autre, verse la moitié de cette mesure avec le diluant 5608 et complète avec de l’eau distillée (déminéralisée) jusqu’à rattraper le niveau d’une mesure complète. Ensuite mélange bien le diluant et l’eau déminéralisée.
Enfin mélange-le à la peinture.
Dernière étape : mets-moi un message pour me dire si ça va mieux comme ça…
Merci pour ces pistes. Je regarde et test dès que possible et je te tiens informé
Merci Beaucoup
Alex
Bonjour,
Voilà j’ai testé ce que tu m’avais suggéré:
« prends deux petits godets identiques que tu places côte à côte.
Dans l’un, verse une mesure de peinture. Dans l’autre, verse la moitié de cette mesure avec le diluant 5608 et complète avec de l’eau distillée (déminéralisée) jusqu’à rattraper le niveau d’une mesure complète. Ensuite mélange bien le diluant et l’eau déminéralisée.
Enfin mélange-le à la peinture. »
Ca va nettement mieux. La seule chose c’est qu’au début j’avais parfois une projection de « splits » de peinture à chaque fois que commençais à ouvrir l’air et que je commençais à envoyer de la peinture (double action). As-tu une idée du pourquoi cela fait ça ?
Comme c’est pour peindre de grandes surfaces, j’utilise une aiguille de 0,5 et la pression est entre 40 et 50 psi
Merci en tout cas pour ton aide
Alex
Bonjour Alex,
content de voir que ça va mieux comme ça !
Au besoin, tu peux varier sensiblement les quantités de diluant et d’eau distillée et faire des essais.
Pour une aiguille 0,5, la pression que tu utilises est la bonne ; 40 psi (env 2,5 bar) devrait même être une pression suffisante si ta peinture est assez fluide.
Pour le problème de projection de gouttelettes, tu peux regarder si, en position de repos, ton aiguille est bien en contact avec la buse. Tu dois sentir ce contact « métal contre métal » puis serrer la vis. Je suppose que tu as déjà vérifié la propreté de la buse…
Ensuite, si le problème persiste, c’est peut-être du à une mauvaise manipulation; peut-être as-tu tiré la gâchette accidentellement avant de libérer l’air. Dans ce cas, de la peinture coule dans la buse et dès que tu appuies sur la gâchette, des gouttelettes sont projetées.
Bonne suite
Merci Etienne pour ton aide et toutes ces explications
Bonne continuation et à bientôt
Alex
bjr
j’aime ce que vous faites. Pourriez-vous me diriger vers un compresseur pas trop cher, il y en a tant qu’ont ne sais lequel choisir
merci de votre aide
amicalement
mireille
Bonjour Mireille, j’ai écrit un article à propos du choix du compresseur, je vous invite à la lire : http://www.techniques-de-peintre.fr/aerographe/compresseur-aerographe/
J’espère qu’il répondra à vos questions.
bonsoir Etienne , félicitation pour votre superbe site.
je viens d acheter un aérographe (double action) silverline. je ne suis pas du tout habitué a la peinture a l aérographe,je réalise des tableaux a la bombe et posca…forcement je suis un neophyte en aerographe…mon souci se porte sur la dilution de la peinture et quelle peinture utiliser… n existe t il pas des peintures sans dilution pour creation de tableaux? merci d avance pour vos conseils.
cordialement.
Mauricio
Bonjour Mauricio,
Très bon choix d’aérographe le Silverline de chez H&S !
Oui, la peinture et la dilution posent souvent question. C’est normal, ça s’apprend avec l’expérience mais si tu veux une peinture tous supports qui ne demande aucune dilution, essayes la « Molotow – One 4 all », elle existe en bombe et en flacons. C’est une peinture très opaque et très couvrante malgré sa fluidité. Très étonnante ! Comme tu utilises la bombe, peut-être la connais-tu déjà… En tout cas, elle est parfaite pour l’aérographe.
Bonjour Etienne,
est-il possible de faire de l’aerographe avec la peinture à l’huile, diluée à l’essence de térébenthine ou l’huile de lin ?
Merci
Bonjour, oui il est tout à fait possible de passer de la peinture à l’huile dans un aérographe, c’est très agréable mais encore faut-il trouver le bon rapport huile de lin / essence de térébenthine.
On peut difficilement utiliser la technique des pochoirs à cause des temps de séchage. Cela demande donc une grande maîtrise de l’aérographe à main levée.
Une bonne protection respiratoire serait également nécessaire.